Maxime Blanchette-Joncas dénonce « des retards d’Ottawa » défavorables aux projets de logements abordables à Rimouski

Maxime Blanchette-Joncas, député de Rimouski–La Matapédia, incluant La Mitis, Les Basques et la Neigette

Le député de Rimouski–La Matapédia, incluant La Mitis, Les Basques et la Neigette, Maxime Blanchette-Joncas, dénonce « des retards d’Ottawa » qui mettent en péril des projets de logements abordables pourtant prêts à démarrer.

Selon un communiqué du député, le chantier du projet de 32 logements adaptés de Han-Logement, à Pointe-au-Père (Rimouski), accuse du retard. La livraison, prévue pour l’été 2025, étant repoussée à l’hiver ou au printemps 2026.

Destiné aux personnes handicapées, autistes ou aux aînés en perte d’autonomie, ce projet essentiel répond, affirme M. Blanchette-Joncas, aux besoins d’une clientèle vulnérable et libérera des logements réguliers.

Rappelant que la campagne électorale fédérale du printemps dernier a suspendu plusieurs décisions et bloqué l’accès aux fonds de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), Maxime Blanchette-Joncas presse le ministre du Logement, Gregor Robertson, de débloquer rapidement ces sommes afin que la Société d’habitation du Québec puisse respecter les échéanciers.

« Il est inacceptable que des projets de logements prêts à démarrer soient paralysés parce que les crédits fédéraux de la SCHL tardent à venir. On ne peut se permettre le luxe de retarder ou d’annuler des projets de logements abordables et d’en priver notre population», dénonce Maxime Blanchette-Joncas.

Pour lui, le ministre Robertson doit « régler cette situation aberrante au plus vite » en débloquant les fonds de la Société canadienne d’hypothèques et de logement - SCH, afin de sortir de cette impasse.

Cette impasse illustre une fois de plus l’urgence de transférer sans condition au Québec l’ensemble des budgets fédéraux en logement, comme l’a unanimement exigé l’Assemblée nationale

Pour rappel, Rimouski est l’une des villes les plus touchées au Québec par la crise du logement.

« Le taux d’inoccupation est passé de 0,4 % en 2022, à 0,6 % en 2023, soit six fois moins que le seuil d’équilibre fixé à 3 % » déplore le député de Rimouski–La Matapédia, incluant La Mitis, Les Basques et la Neigette, Maxime Blanchette-Joncas.