Bruno Paradis, le Président de la TREMBSL (C) Alphonse LOGO


C'est confirmé depuis la mi-journée de ce jeudi 25 septembre que le projet de loi 97 sur la réforme du régime forestier ne retournera plus sur la table des députés à l'Assemblée nationale à la reprise des travaux la semaine prochaine.

François Legault, le Premier ministre du Québec vient d'instruire son nouveau ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Jean-François Simard, le mandat de recommencer tout le processus à zéro au sujet de ce dossier. Il l' a confirmé dans une allocution ce jeudi à la mi-journée au congrès annuel de la Fédération québécoise des municipalités (FQM).

Nullement nécessaire de repartir à zéro

La Table régionale des élus municipaux du Bas-Saint-Laurent en prend acte, et invite le gouvernement à se mettre rapidement au travail.

Considérant les multiples consultations réalisées au cours des deux dernières années, les nombreux mémoires déposés et les communications publiques diffusées par les partenaires et usagers de la forêt québécoise, la TREMBSL estime qu’il n'est nullement nécessaire de repartir à zéro avec de nouvelles consultations.  

Pour elle, le nouveau ministre des Ressources naturelles et des Forêts, dispose du matériel nécessaire pour préparer dès maintenant une nouvelle proposition de réforme qui correspondra aux attentes et aux besoins exprimés.

Donc pas question que la décision du gouvernement repousse encore plus ce projet.

La TREMBSL affirme qu'il est urgent de réformer dès maintenant la loi forestière afin de fournir une meilleure prévisibilité à notre industrie et de garantir une responsabilité formelle aux gouvernements de proximité dans la gestion des forêts publiques. 

Pour rappel, au cours des deux dernières années, à l'instar de nombreuses organisations, la TREMBSL a déposé deux mémoires au gouvernement du Québec au sujet de la réforme du régime forestier. Ceux-ci portent le même message, un message qui suscite maintenant l'adhésion de nombreux partenaires, dont la Fédération québécoise des municipalités et le Conseil de l'industrie forestière du Québec.

Il s'agit de mettre en place des Sociétés régionales d'aménagement du territoire forestier, sous la responsabilité conjointe de l’état et des gouvernements de proximité, qui auront le mandat d'assurer la saine gestion de la forêt publique, et ce, dans une approche qui favorisera l’harmonisation des usages et l’acceptabilité sociale.