Hivers 2025: Un grand nombre d’automobilistes circulent au Québec avec des pneus non sécuritaires

Simon Bourassa, un des porte-paroles de la CAA-Québec (Photo : Courtoisie)

Depuis le 1er décembre, tous les véhicules qui circulent sur le territoire québécois devraient, tous déjà être munis de pneus d’hivers.

Les contrevenants peuvent non seulement tomber sous le coup de la loi, mais risquent des collisions s’ils n’ont pas de pneus adaptés à la période hivernale.

La Canadian Automobile Association du Québec vient de procéder à une large vérification pour savoir quelle proportion de véhicules roulaient dans l’illégalité et de mesurer l’état d’usure des pneus d’hiver.

1er constat: Après la première bordée, les retardataires se sont précipités dans les ateliers mécaniques et une certaine cohue s’est installée, si bien que le calendrier de certains garages affiche complet jusqu’à la mi-décembre pour la pose de pneus.

2e constat : En date du 5 décembre, 100 % des véhicules examinés par la CAA-Québec étaient chaussés de pneus d’hiver.

Par contre l’’activité d’observation a permis de constater qu’un trop grand nombre d’automobilistes arpentent les routes avec des pneus dont l’état est passable ou carrément non sécuritaire.

Ecoutons à ce sujet, Simon Bourassa, un des porte-paroles de la CAA-Québec

En clair, 24 % de l'échantillon des véhicules examinés, ont un état passable (soit 6/32e de pouce à 7/32e de pouce). 26 % des véhicules observés roulaient sur des pneus dont l’état est non sécuritaire ou dangereux (soit 5/32e de pouce et moins) et 50 % avaient des pneus en bon ou en très bon état (8/32e de pouce et plus).

Cette sortie de la CAA-Québec repose la problématique de la durée de vie des pneus d'hivers si nous les achetons tout neuf. Simon Bourassa nous apprend qu'après 5 ans normalement, il faut nécessairement l'avis d'un spécialiste pour définir s'il y a lieu de continuer ou non avec les pneus qu'on a.

Simon Bourassa