Le Carrefour 50+ du Québec amorce un important virage numérique cet automne, avec pour objectif de mieux soutenir les 138 clubs qu’il représente, de Kamouraska aux Îles-de-la-Madeleine.
Grâce à une subvention provinciale, trois nouveaux agents de liaison sont venus renforcer l’équipe. Basés à Gaspé, Bonaventure et Saint-Pacôme, ils auront pour mission d’accompagner les clubs dans leur adaptation technologique.
En effet, soutient un communiqué de l'organisme, la période prochaine, d'automne à hiver, sera une "période intense pour les 138 clubs 50+ de nos régions". Puisque explique-t-il, les clubs redémarrent leurs activités (à peu près 3 000 par année selon les chiffres de l'organisme) et doivent assurer le renouvellement des cartes à 18 000 membres. Ils sont appuyés par un minimum de 1500 bénévoles.
Déjà, l’équipe est à l’œuvre pour le renouvellement des cartes de membre et préparer le prochain numéro du magazine du mouvement, le magazine Agir!, assure l'organisme. Elle travaille également à la conception de la nouvelle plate-forme web qui permettra une meilleure communication entre les Clubs et une gestion plus efficace dans le déploiement de nouvelles activités de loisirs et de rencontre.
Le bénévoles face au défis numériques et un besoin de financement
« Gabrielle est de Bonaventure, André de Gaspé et Aurélia de St-Pacôme. Leur apport respectif à l’équipe nous permettra d’être davantage présents sur le territoire pour nos nombreux bénévoles. C’est un engagement envers les clubs que nous tenons à respecter » a affirmé dans un communiqué Harold LeBel, Directeur général du Carrefour 50+.
Les bénévoles de Carrefour 50+, dont la moyenne d’âge est de 70 à 72 ans, font face à de nombreux défis en matière de communication numérique. Et donc, les nouveaux employés iront directement sur le terrain pour évaluer les besoins, offrir de la formation et moderniser des outils comme l’intranet et le système de renouvellement des cartes de membre.
Le financement reçu du gouvernement de Québec a été donc utile.
« Nous arrivons à maintenir nos services avec la contribution des membres, mais aussi grâce à la Fondation Mirella et Lino Saputo qui est un partenaire important. Le récent soutien financier du Gouvernement de Québec est bien sûr très apprécié. » a indiqué par ailleurs Harold LeBel
Mais il convient que plus de financements seraient nécessaire pour pérenniser les actions sur au moins 5 ans.
« Je pense que les effets positifs de la socialisation sur le mieux-vivre et les effets positifs du bénévolat des aînés dans nos communautés méritent un financement de base plus solide et protégé pour une période d’au minimum 5 ans » a-t-il conclu rassurant qu'il consacrera aussi du temps à cette recherche de financement.