Le Site historique maritime de la Pointe-au-père existe depuis 1980 ( crédit : courtoisie )
Le Site historique maritime de la Pointe-au-Père a souligné les 25 ans de la construction du Musée Empress of Ireland, le 12 juin passé. Lors de cette cérémonie l’organisme en a profité pour révéler un artefact exceptionnel reçu en don au printemps.
L’antiquité présentée est : le télégraphe sans fil Marconi ayant servi à envoyer les derniers messages de détresse lors du naufrage de l’Empress of Ireland dans la nuit du 28 au 29 mai 1914.
La muséologue du Site historique maritime de la Pointe-au-Père, Roxane Julien-Friolet et la directrice générale, Hélène Théberge ( Crédit : courtoisie )
L’objet avait été remonté à la surface le 7 août 1975 par le plongeur américain Ron Stopani. Pendant plus de 50 ans cet objet est resté dans la collection du plongeur. Avec l’aide de l’historien David Saint-Pierre, le musée a retrouvé l’artefact et se l’est fait donner par M. Stopani.
Bien que le télégraphe soit resté 61 ans des les profondeurs du fleuve, l’objet est bien conservé. Le site historique de la Pointe-au-père fera tout de même des démarches pour restaurer l’objet et l’exposer dans le musée.
Lors de cette soirée de reconnaissance plusieurs intervenants ont pris la parole afin de partager leurs souvenirs sur l’histoire du Musée Empress of Ireland.
M.Donald Tremblay, un des fondateurs de l’organisme, est revenu sur la genèse du projet. L’ancien directeur Serge Guay a mentionné les nombreux projets et expositions qui ont vu le jour au sein du musée durant ses 25 ans.
M.Paul Gagné, ancien conseiller pour Développement économique Canada (DEC), a remémoré le soutien et l’adhésion qu’a obtenus ce projet pour le développement de l’offre touristique régionale, tandis que l’architecte Richard Goulet a expliqué l’architecture étonnante du musée qui continue à fasciner les visiteurs.
Le plongeur Joël Dionne a conclu la série d’intervention en parlant de ses plongées. Plus d’une cinquantaine des objets qu’il a remontés de l’épave sont conservés au musée Empress of Ireland.
Le SHMP a profité de l’occasion pour remercier M.Dionne qui a récemment fait don de ces artefacts, jusqu’alors prêtés à l’organisme.