Traverse Rimouski-Forestville : projet présenté, mais pas assuré

^{À gauche, le président des Industries Rilec, Louis-Olivier Carré, au centre la mairesse de Forestville, Micheline Anctil et à droite le maire de Rimouski, Guy Caron ( crédit : FLOFM )}

Un projet de relance de la traverse Rimouski–Forestville a été présenté par le président des Industries Rilec, Louis-Olivier Carré. À l’annonce de ce projet, les incertitudes sur la faisabilité de la traverse demeurent présentes.

^{Plusieurs personnes étaient présentes lors de la conférence de presse ( crédit : FLOFM )}

Trois options ont été explorées afin de faire revenir une traverse à Rimouski. Parmi celles-ci figuraient : l’acquisition de l’ancien bateau utilisé pour faire la traverse Rimouski–Forestville, le CNM Évolution, la construction d’un nouveau navire ou l’achat d’un bateau construit en 2024 en Europe. La troisième option a été retenue par Rilec, et le choix s’est porté sur un traversier passagers-véhicules ouvert à double entrée, pouvant accueillir 300 passagers et 90 véhicules. À titre de comparaison, le CNM Évolution pouvait accueillir 150 passagers.

^{Le TRF fait 262 pieds de long et 52 pieds de large ( crédit : courtoisie )}

M.Carré explique l’importance du retour de la traverse reliant le Bas-Saint-Laurent et la Côte-Nord.

Des démarches compliqués

Bien que le projet soit concret, rien n’est encore certain quant au retour de la traverse. La compagnie Rilec s’est vu refuser par le gouvernement du Québec sa récente demande de soutien financier, malgré une intention formelle exprimée par François Legault en septembre 2024. La demande de financement formulée comprend une subvention de 7 M$, ainsi qu’un montant de TPS-TVQ non remboursable évalué à 1,9 M$.

^{Louis-Olivier Carré dirige les Industries Rilec depuis 2003 ( crédit : FLOFM )}

Les dépositaires du projet de la traverse espèrent pouvoir rendre le service fonctionnel d’ici le printemps 2026. Bien qu’une entente ait été formulée entre Rilec et le courtier possédant le bateau pour son acquisition, celle-ci vient à échéance dans un mois. Le président des Industries Rilec explique le peu de temps dont son équipe dispose pour mettre en place la traverse.

Si le projet se concrétise, les deux ports qui accueilleront le bateau devront être restructurés. Pour ce qui est de Rimouski, son port sera plus compliqué à mettre aux normes que celui de Forestville puisque, comparativement à la ville de la Côte-Nord, les installations portuaires n'appartiennent pas à la municipalité.

Un projet validé

Mentionnons que la Ville de Forestville ainsi que la MRC Haute-Côte-Nord ont adopté une résolution lors de la séance du 13 mai 2025 appuyant la relance du service de traversier entre Rimouski et Forestville. Du côté de Rimouski, monsieur Guy Caron, maire de la ville, travaille activement avec son équipe et croit fermement à ce projet.

Reste à voir si dans les prochaines semaines Québec accordera un montant pour la traverse.