Maxime Blanchette-Joncas (photo, équipe de communication)

Maxime Blanchette-Joncas, le député de Rimouski–La Matapédia, incluant La Mitis, Les Basques et la Neigette, a dénoncé ce vendredi le maintien absurde et inéquitable, par le gouvernement fédéral, du régime d’accès de gros Internet du CRTC.

Par cette décision, soutient Blanchette-Joncas dans un communiqué, Ottawa privilégie les géants des télécommunications au détriment de la concurrence et du développement de nos régions.

Il affirme que ce faisant, Mélanie Joly, la Ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie du Canada, étouffe la concurrence et augmente la dépendance des petits fournisseurs d’Internet envers les trois grands acteurs des télécommunications (Bell, Rogers et Telus). Ce qui leur permet de revendre les réseaux des plus petits joueurs régionaux.

«Ce régime rétrograde est contraire à la position du gouvernement du Québec ainsi que du précédent ministre et risque encore une fois de mettre en péril l’accès à des services Internet abordables pour les Québécoises et Québécois vivant en région », dénonce le député l’élu.

Maxime Blanchette-Joncas trouve que « maintenir ce statu quo ne fait aucun sens, d’autant que même deux des trois grands joueurs des télécommunications s’y opposaient ».

« Ce faisant, la ministre Joly empêchera les petits acteurs des télécommunications de devenir concurrentiels et de se développer, et ce sont les citoyens qui en paieront le prix. » poursuit l’élu jugeant Ottawa « déconnecté de la réalité des régions ».

Considérant que la ministre fédérale « improvise sans tenir compte des conséquences, ni pour les gens ni pour les plus petites entreprises qui font partie de ce marché », Maxime Blanchette-Joncas l’appelle à revoir sa décision et mettre fin à cette politique qu’il qualifie de « rétrograde ».