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Le député de Rimouski–La Matapédia, incluant La Mitis, Les Basques et la Neigette, Maxime Blanchette-Joncas, continue de dénoncer le maintien, par le gouvernement fédéral, du régime d’accès de gros Internet du CRTC.
Pour la petite histoire, on se rappelle que c'est en vue "de permettre aux grandes comme petites entreprises de télécom du pays d’étendre leurs services en dehors de leurs régions traditionnelles, à des taux réglementés, et d’offrir de nouveaux forfaits Internet à bas coûts aux consommateurs", que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) avait pris la décision le 13 août 2024, de permettre aux trois entreprises de télécommunication les plus importantes (Bell, Rogers et TELUS), ainsi que à de plus petits fournisseurs, de se prévaloir des dispositions prévues dans la politique réglementaire sur l’accès de gros obligatoire.
Mais cette décision n'a pas eu l'assentiment des plus petits fournisseurs.
Depuis le 8 novembre 2024, Eastlink, Cogeco, les petits fournisseurs, les opérateurs de réseaux concurrentiels canadiens et SaskTel ont en réaction, invité la gouverneure à modifier cette décision et d’en exclure les trois grandes entreprises (Bell, Rogers et Telus).
Mais le CTRC n'a pas voulu suivre ces petits fournisseurs dans leur demande. Et cette décision est épaulée par le gouvernement fédéral. Et c’est ce que dénonce le député Maxime Blanchette-Joncas.
Pour lui cette décision est un contre sens et privilégie plutôt les géants des télécommunications au détriment de la concurrence et du développement de nos régions.
Je vous propose de l’écouter au micro de Flo FM
Le député Maxime Blanchette-Joncas dénonce la prise de position d'Ottawa au micro d'Alphonse LOGO
Position du gouvernement
Pour la ministre Joly, de l’industrie et du développement économique, le CRTC a la responsabilité de veiller à examiner la façon dont ses décisions se répercutent sur la concurrence et les investissements dans les réseaux et comment elles favorisent l’abordabilité et la réduction des forfaits, entre autres facteurs.
Sa décision de maintenir la politique réglementaire sur l’accès de gros obligatoire, est fondée sur la consultation exhaustive d’experts, du Bureau de la concurrence et de plus de 300 parties prenantes.
Pour elle, le CRTC s’est engagé à suivre de près le marché des services Internet et prendra des mesures qui s’imposent pour favoriser la concurrence et les investissements.
« Il veillera également à ce que les consommateurs bénéficient d’une concurrence plus forte et des investissements qui continueront d’être faits dans l’infrastructure Internet haute vitesse » a-t-elle soutenu.