Le maire de Rimouski et président de la SOPER, Guy Caron, indique que les discussions sont entreprises avec le Groupe Tanguay afin de trouver une solution concernant le loyer de Novarium pour lequel la SOPER est signataire du bail.
« Ce n’est pas la Ville qui s’en occupe, c’est la SOPER. Il y aura une réunion du conseil d’administration bientôt. Le seul élément nouveau, c’est que nous avons commencé les rencontres avec le Groupe Tanguay pour tenter de trouver une solution qui serait mutuellement bénéfique pour la question du bail qui lie la SOPER avec le groupe Tanguay », commente monsieur Caron.
Lors de la séance du conseil municipal du 4 novembre, le maire Caron avait mentionné qu’il y avait quatre options pour le loyer de Novarium qui génère un déficit de 30 000$ par mois à la SOPER qui loue le bâtiment appartenant au groupe Tanguay.
« Nous avons neuf sous-locataires, des organisations qui sont installées dans le bâtiment, mais le loyer reste déficitaire. Ce n’est pas tenable à long terme. Il y a quatre options devant nous. La première, c’est de voir si nous pourrions céder le bail à un autre organisme qui pourrait gérer le bâtiment, mais ce n’est pas l’option la plus probable. Dans les autres options, il y a le fait de pouvoir casser le bail moyennant le versement d’une somme forfaitaire. La troisième option serait d’acheter le bâtiment qui deviendrait un actif pour la Ville et il n’y aurait plus la question des pertes mensuelles », précisait le maire.
La 4e option, qui n’est pas privilégiée pour l’instant, serait la mise en faillite de la SOPER.
« S’il n’y a pas moyen d’avoir une entente et que la situation de la SOPER n’était pas viable à long terme, la 4e option serait de mettre la SOPER en faillite parce qu’elle serait incapable de rencontrer ses obligations », affirmait monsieur Caron.
Toujours en attente de l’avis juridique
Par ailleurs, Guy Caron précise que la SOPER est toujours en attente d’un avis juridique afin de voir si un recours au civil est envisageable dans ce dossier.
Le maire ne croit cependant pas qu’il y a matière au dépôt d’accusations criminelles, tout en se disant prêt à collaborer à une future enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), si elle décide de s’immiscer dans le dossier.
« Nous n’avons rien à cacher. C’est d’ailleurs la Ville et la MRC qui a demandé à la commission municipale de faire enquête lorsque nous nous sommes rendu compte que le surplus accumulé de 800 000$ avait disparu. C’était la responsabilité du directeur général de bien informer le conseil d’administration », mentionne monsieur Caron.