Claude Doiron (Photo courtoisie SQ)
L’ex-porte-parole de la Sûreté du Québec dans l’Est-du-Québec, Claude Doiron, qui est accusé d’agression sexuelle, était de retour en cour ce jeudi au palais de justice de Percé pour la tenue de son enquête préliminaire au terme de laquelle il a opté pour un procès devant un juge seul de la Cour du Québec (sans jury).
Comme c’est généralement le cas, les témoignages livrés au stade de l’enquête préliminaire sont frappés par une ordonnance de non-publication afin de ne pas influencer le procès à venir.
Une seule personne a été entendue lors de l’enquête préliminaire.
Puisque la Défense ne contestait pas la citation au procès de Claude Doiron, ce dernier a été officiellement cité à son procès au terme de l’enquête préliminaire.
Claude Doiron reviendra en Cour le 25 juin afin de fixer une date de procès. Selon les indications fournées par le procureur de la Couronne, Me Louis-Philippe Desjardins, le procès devrait se tenir à l’automne.
Événements remontants à 1988
Claude Doiron est accusé d’agression sexuelle, de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels sur une personne de moins de 14 ans pour des événements qui se seraient produits en 1988.
Le mandat d’arrestation à l’encontre du policier a été émis le 14 juin 2023, à la suite d’une enquête de la Direction des affaires internes de la SQ.
Il a comparu une première fois le 26 juin 2023. Il n’a jamais été détenu en lien avec ses accusations.
Une seule victime présumée
Une seule présumée victime est en cause dans ce dossier.
Les gestes reprochés à Claude Doiron se seraient produits entre le 1er mai et le 30 septembre 1988, à Cloridorme, en Gaspésie. À cette époque, il n’était pas policier.
Suspendu de ses fonctions par la SQ, Claude Doiron devait quitter pour la retraite le 28 juin 2023.