Le Syndicat des chargés.es de cours de l’Université du Québec à Rimouski demande à l’établissement de protéger ses membres contre des propos qualifiés d’orduriers.

Le syndicat estime que certains.es étudiants.es utilisent un langage dégradant, haineux et parfois même violents envers ses enseignants. La vice-présidente à l’information et à la mobilisation Michèle Tessier-Baillargeon, mentionne que ces propos sont tirés textuellement de certaines appréciations anonymes faites par des personnes étudiantes de l’UQAR, au terme de leurs cours. Sans être filtrés et remis sans discernement, ces documents sont déposés par l’employeur dans les portails d’employé des chargées et chargés de cours, au risque de miner leur santé mentale selon madame Tessier-Baillargeon. Elle qualifie d’incompréhensible la fin de non-recevoir de la direction à ce sujet. Par ailleurs, les négociations pour le renouvellement de la convention collective vont reprendre jeudi.

La reconnaissance de la recherche universitaire par les chargés.es de cours est un des points en litige.

Leur contrat de travail est échu depuis le mois de mai 2021.