Au tour du sénateur Éric Forest de s’opposer à la nouvelle carte électorale au Québec.

À l’instar de la motion unanime adoptée à l’Assemblée nationale, M. Forest demande à la Commission de la représentation électorale de renoncer à sa recommandation de fusionner les circonscriptions de Gaspé et de Bonaventure. L’ex-maire rimouskois considère que le redécoupage électoral ne peut pas être que le résultat d’un calcul mathématique. Il est d’avis qu’il doit également servir à compenser les iniquités induites par l’étendue du territoire. La capacité d’un(e) parlementaire à servir adéquatement les citoyens de sa région et à représenter leurs intérêts s’avère un principe fondamental en démocratie estime le sénateur Éric Forest.

Selon lui, il est légitime de se demander si les résidents de la nouvelle circonscription bénéficieraient d’un service comparable à ceux des grands centres, si leur représentant(e) devait, par exemple, travailler avec une quarantaine de conseils municipaux.

Éric Forest a aussi fait valoir que la disparition d’un siège en Gaspésie aurait pour effet d’éroder le poids politique des régions qui sont déjà, dit-il, sous-représentées à l’Assemblée nationale.