Sans convention collective depuis le 31 mai 2021, les 600 chargées et chargés de cours de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR) appellent la direction à déposer ses offres salariales.
La présidente du Syndicat, affilé à la CSN, Hélène Montreuil, considère qu’après plus d'une quinzaine de séances de négociation en un an, les pourparlers sont très lents et ardus. Madame Montreuil estime que la partie patronale demeure pratiquement muette sur des enjeux importants comme la formation à distance, la recherche et les bourses de recherche ainsi que la retraite. Elle ajoute que son organisation attend la proposition sur le salaire, jugeant que l'inflation fait très mal aux syndiqués, dont beaucoup vivent déjà dans un contexte de précarité d'emploi.
Les personnes chargées de cours, qui dispensent 60 % des cours donnés par l'établissement, veulent plus de reconnaissance de la part de l'employeur.
La leader syndicale souhaite une accélération des pourparlers pour en arriver à une entente alors qu’il n’y a que six rencontres d'ici aux fêtes.
Les chargées et chargés de cours ont tenu une manifestation jeudi avant-midi devant le campus de l’UQAR à Lévis.