L’ex-député de Rimouski, Harold LeBel, accusé d’agression sexuelle, a témoigné lundi à son procès au palais de justice rimouskois.
Interrogé par son avocat en avant-midi, l’accusé a nié catégoriquement avoir dégrafé le soutien-gorge de la plaignante, avoir caressé ses fesses, ou avoir inséré un doigt dans son anus. L’homme, âgé de 60 ans, a également nié avoir tenté de forcer la porte de la salle de bains, affirmant plutôt qu’il voulait se rassurer sur l’état de la plaignante.
Il a cependant admis avoir embrassé la présumée victime.
En contre-interrogatoire, le représentant du Directeur des poursuites et criminelles est revenu sur les événements qui seraient survenus en octobre 2017. Il a notamment questionné l’accusé sur ses liens avec la plaignante. Harold LeBel a notamment nié le fait qu’il se considérait comme un mentor pour la présumée victime.