Yanick Chassé, attaché politique de la députée de Rimouski et Richard Daigle, membre du Syndicat des professionnelles et professionnels de la santé publique du Québec. Photo-Courtoisie
Les 400 professionnelles et professionnels de l'Institut national de santé publique du Québec ont déclenché trois jours de grève cette semaine.
Membres du Syndicat des professionnelles et professionnels de la santé publique du Québec, affilié à la Centrale des syndicats du Québec (SPPSPQ-CSQ), ils ont voté à 97 % pour ce débrayage, à l'aube du 25e anniversaire de l'organisme. Avec l'avènement du télétravail, un certain nombre de membres habitent au Bas-Saint-Laurent et dans l'Est-du-Québec. Le syndicat a présenté une lettre, faisant état des revendications au bureau de la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina. La question des salaires est au cœur du litige. Richard Daigle est membre du syndicat.
Richard Daigle-membre du Syndicat INSPQ
M. Daigle fait valoir que la rémunération moindre de ces syndiqués nuit au recrutement d’employés avec expérience dans de nombreux domaines, comme les technologies de l’information, et dans les directions scientifiques.
Les membres de l’Institut national de santé publique sont sans convention collective depuis le 31 mars 2020.