Le nombre de signalements à la Direction de la protection de la jeunesse du Bas-St-Laurent a diminué de 11,4% au cours de la dernière année par rapport à la précédente.
La DPJ a reçu 2 561 signalements en 2021-2022.
La directrice de la DPJ, Mélissa Desjardins, indique que deux principales raisons expliquent cette baisse, soit un plus grand nombre d’appels reçus ainsi que la vigilance du milieu pour éviter les signalements.
L’organisme a retenu 884 signalements, 12,4% de moins qu’un an plus tôt. Le taux de rétention se chiffre à 34,5%. La négligence, combinée à un risque sérieux de négligence, arrive en tête avec 36%. Les abus physiques et risque sérieux d’abus physiques et les mauvais traitements psychologiques suivent à 33 et 15,2%
D’autre part, dans 42,5% des situations, on conclut que la sécurité ou le développement de l’enfant est compromis.
Par ailleurs, à l’image de plusieurs autres organisations, la DPJ bas-laurentienne accuse un manque de main-d’œuvre. Mélissa Desjardins précise que sur un total de 85 intervenants, il en manque cinq.