Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) affiche un optimisme prudent à la suite de sa rencontre avec le cabinet du ministre de la Santé pour discuter de la situation dans les CHSLD du Bas-St-Laurent.
Les dirigeants ont eu une rencontre d’urgence avec le directeur de cabinet, Jonathan Valois, pour parler de solutions à la situation qualifiée de très précaire dans ces établissements. Les parties ont convenu de rester en contact au cours des prochaines semaines pour faire le point sur des séances de médiation importantes entre le SCFP et la direction du Centre intégré de santé. Ces quatre jours de médiation auront lieu en deux blocs de deux jours, soit les 22 et 23 juin, puis les 27 et 29 juin. Ces séances porteront sur le litige d’application d’une lettre d’entente signée en décembre 2020 et visant la création de postes permanents pour stabiliser les équipes et la main-d’œuvre.
Le syndicat juge que l’application erronée de l’employeur a créé trop de routes de travail et trop d’horaires différents et changeants de sorte que l’organisation du travail cause une instabilité accrue pour les bénéficiaires et les PAB. La présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la santé et des services sociaux, Johanne Campagna, indique que son organisation a plaidé que la situation est intenable et que le compte à rebours est lancé pour appliquer des correctifs déterminants.
De son côté, le conseiller syndical au SCFP, Sylvain Lirette,19 considère que ça va passer ou ça va casser lors des séances de médiation.