Pierrette Bélanger, présidente de la CSN du Bas-St-Laurent, Michel Dubé, coordonnateur d'Action Populaire Rimouski-Neigette et Yves-Aimé Boulay, conseiller régional à la FTQ. Photo-Flofm
Les groupes de défense des droits des chômeurs réclament le maintien des règles actuelles pour se qualifier à l’assurance-emploi.
À compter de dimanche, Service Canada va abolir les changements mis en place pendant la pandémie. Cela signifie qu’une personne devra accumuler 700 heures de travail pour avoir droit à 14 semaines de prestations au lieu de 420.
Le coordonnateur d’Action Populaire Rimouski-Neigette, Michel Dubé, estime que ces modifications auront de graves conséquences dans l’Est du Québec. M. Dubé prévoit que plusieurs personnes ne pourront se qualifier à l’assurance-emploi et qu’elles se devront se tourner vers l’aide sociale.
Michel Dubé anticipe une autre conséquence néfaste pour l’économie régionale.
Michel Dubé-coordonnateur d'Action Populaire Rimouski-Neigette
M. Dubé souhaite une mobilisation des organismes du milieu et des élus pour convaincre Ottawa de maintenir le statu quo. Il rappelle que le gouvernement fédéral n’a toujours pas mis en place sa réforme de ce régime promise en 2015.