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À peine après une 3e journée de débrayage, les travailleurs.es des Centres de la petite enfance, afilliés.es à la CSN, envisage déjà un autre futur mandat de grève.
Si le gouvernement ne met pas d’offres intéressantes sur la table pour faire débloquer la négociation, la CSN annonce qu’elle ira consulter ses syndicats à la recherche d’un nouveau mandat de grève. Les quelque 13 000 travailleuses affiliées à la CSN ont exercé lundi une troisième journée de grève partout au Québec.
Les leaders syndicaux estiment que le gouvernement persiste à porter plusieurs demandes de recul à la table de négociation. À l’heure où la pénurie de personnel frappe de plein fouet le secteur, le syndicat croit que ces reculs doivent être retirés pour, au contraire, bonifier les conditions de travail et les salaires. Dans cette négociation, les travailleuss.es demandent notamment une charge de travail moins lourde, une meilleure rémunération pour assurer l’attraction et la rétention, des primes de disparité régionale pour les employés.es de certaines régions éloignées et des mesures pour améliorer la qualité des services aux enfants, entre autres par des ratios bien balisés et respectés entre le nombre d’éducatrices et d’enfants, ainsi que par un meilleur soutien pour les enfants ayant des besoins particuliers.