La mission de l'aide juridique est de défendre les personnes les plus vulnérables (CRÉDIT : banque d'image )
Le Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique affilié à la CSN a décidé de déclencher une grève pour la seconde fois.
Le personnel de l’aide juridique de Rimouski a pris cette mesure pour faire comprendre à l’employeur qu’il tient à ses demandes sectorielles et de rémunération.
Les salarié·es réclament, entre autres, une clause d’IPC dans leur convention collective comme celle qui a été offerte au secteur public, une prime pour les formatrices et formateurs, et une prime pour l’usage d’une langue seconde. Des demandes sectorielles sont également sur la table : stationnement gratuit dans toutes les régions et une prime d’éloignement pour la Côte-Nord.
La présidente du Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique, Josée Désilets, s’attend à plus de collaboration de la part des employeurs pour faire avancer les négociations. « Notre vis-à-vis doit comprendre que dans une négociation, nous sommes deux. Il ne peut pas simplement dire non à nos demandes sectorielles. Ce n’est pas négocier, ça ! Nous lui avons clairement démontré notre volonté de régler, c’est à son tour de nous offrir les améliorations souhaitées à nos conditions de travail », affirme-t-elle.
Soulignons que le Regroupement des syndicats du personnel de soutien de l’aide juridique rassemble huit syndicats affiliés à la CSN, qui représentent environ 300 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec. Il est affilié à la FEESP–CSN, laquelle regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics.