Le conseil d’administration de l’organisme sans but lucratif la Zone bleue, refuse de baisser les bras après le refus du gouvernement du Québec d’octroyer un tel statut dans l’Est du Québec.
Le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) a fait connaître sa décision en début de semaine dernière. Les membres du conseil d’administration déplorent cette orientation malgré ses démarches et investissements de plus de quatre ans. Le président de la Zone d’Innovation Bleue, André-Pierre Rossignol parle d’une grande déception pour son groupe.
André-Pierre Rossignol
Les administrateurs font valoir que le ministère avait ouvert la porte à ce que Rimouski et Grande-Rivière convertissent l’un de leurs projets en Centre d’innovation à l’aide des sommes déjà promises à la Zone bleue pour la coordination du projet, une somme d’environ 150 000 $, mais il ne financera pas la création d’une grappe industrielle plus ambitieuse.
Le maire de Rimouski, Guy Caron, estime que le dossier de candidature était de haute qualité et tous les analystes du gouvernement avaient fait savoir que l’organisation avait passé avec succès les demandes du processus administratif.
Selon la Supergrappe des Océans du Canada, le marché de l’économie bleue devrait atteindre 3 000 milliards de dollars américains d’ici 2030.