Le Syndicat québécois des employés de TELUS (SQET — SCFP 5044) dénonce les offres de départ volontaires envoyées à près de 120 employés.es.
Le président du syndicat, Luc Pouliot, indique ces travailleurs.es devront retourner au travail trois jours par semaine à compter du mois de septembre. Dans le cas contraire, ils devront accepter une offre de départ volontaire. M. Pouliot précise que ces personnes salariées, la plupart engagées pendant la pandémie de COVID-19 et après, ont toujours travaillé à distance. Il fait valoir que certaines d’entre elles demeurent très loin de leur lieu de travail rendant ainsi le travail quotidien aux bureaux de Rimouski ou de Sainte-Marie en Beauce impossible. Selon le leader syndical, ces licenciements déguisés s’ajoutent aux 770 offres de départ volontaire proposées aux travailleuses et travailleurs depuis 2021. M. Pouliot affirme que son organisation voit clair dans le jeu de TELUS qui veut encore une fois délocaliser des emplois occupés par des Québécoises et des Québécois vers l’étranger.
Dans une note de service, TELUS avoue que cela représente un changement notable dans la façon de travailler. La porte-parole, Jacinthe Beaulieu mentionne que l’entreprise offrira aux personnes concernées une généreuse offre de séparation volontaire qui dépasse les exigences du Code canadien du travail.