Le professeur Charles Côté en compagnie des chercheuses Sarah Bourget et Isabelle Cindy Légaré. Photo-Site Internet de l'Université du Québec â Rimouski
69 % du personnel paramédical souffrent de dépersonnalisation, un signe d’épuisement psychologique avancé.
Cette donnée est tirée d’une étude menée par une équipe de recherche de l’Université du Québec à Rimouski. Celle-ci s’est attaquée à une problématique de plus en plus préoccupante, soit les répercussions de l’exercice de la profession sur la santé mentale du personnel paramédical québécois. Ce projet vise à mesurer la présence de symptômes de trouble de stress post-traumatique (TSPT), d’anxiété, de dépression et d’épuisement professionnel affectant les travailleuses et les travailleurs de la chaîne préhospitalière.
D’autre part, 65 % des personnes interrogées rapportent un sentiment faible ou modéré d’accomplissement personnel.
Les répondants de sexe masculin ont obtenu des scores de détresse significativement plus élevés que les répondantes de sexe féminin (excepté pour l’anxiété), et un score d’accomplissement personnel plus faible.
L’étude a mobilisé 282 paramédicales et paramédicaux affiliés, entre autres, à la Fédération des employés du préhospitalier du Québec.
Les premiers résultats de cette étude ont été présentés le 19 septembre et une vulgarisation scientifique plus approfondie sera faite le 20 novembre, lors des Rendez-vous de la recherche à l’UQAR.