La Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent accueille positivement le rapport touchant les terres agricoles de La Mitis.
Les dirigeants du syndicat estiment que le document de l’Institut de recherche en économie contemporaine fait la démonstration des mécaniques en cours et qu’ils dénoncent, depuis quelques années, dans l’accaparement de terres agricoles déjà en exploitation au Bas-Saint-Laurent. Ils soulignent que le rapport, commandé par la MRC de La Mitis, met en lumière la réalité vécue sur ce territoire, mais qui a jadis déjà été observée ailleurs au Bas-Saint-Laurent, notamment dans la MRC de Kamouraska. Selon eux, l’approche, qui consiste en un groupe d’investisseurs qui achète des terres agricoles déjà exploitées, sans habiter la région où elles se trouvent, fait craindre, à moyen et long terme, la disparition du modèle de propriétaire-exploitant sur lequel repose l’agriculture québécoise depuis la fin du régime seigneurial et qui assure l’occupation du territoire.
Parmi les solutions proposées par l’IREC, il est question de plafonner l’acquisition de terres agricoles pour limiter la concentration des terres entre les mains de quelques grands propriétaires.