Les employés du Centre d’appels d’urgence de l’Est-du-Québec ont déclenché une grève générale illimitée.
La Fédération des employés du préhospitalier du Québec (FPHQ), qui représente ces syndiqués, membres de la fraternité des préposés au traitement des appels d’urgence, souligne qu’ils sont sans convention collective depuis le 31 mars 2020.
Les représentants syndicaux estiment que depuis maintenant près de quatre mois, les discussions ne progressent plus avec la partie patronale, qui ne fait, selon eux, qu’exprimer des statuquos et des refus aux demandes des membres, tant du côté du volet normatif que financier.
Ils mentionnent que les salariés du CAUREQ demandent des ajustements salariaux équivalent aux autres centres d’appels d’urgence de la province, un ajustement des augmentations annuelles de salaire selon le coût de la vie et des améliorations des conditions de travail en lien avec la conciliation travail-vie personnelle.
Les moyens de pression, approuvés par le Tribunal administratif du travail, n’auront pas d’impacts sur le service à la population. Ils se veulent des moyens administratifs qui demanderont à l’employeur d’effectuer des tâches qui sont habituellement effectués par les salariés.