Les organismes de défense de droits des locataires dénoncent une décision de la Ville de Rimouski.
Le Comité logement Bas-Saint-Laurent, le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) et le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) déplorent que l’administration rimouskoise exige des frais de 50 et 100 $ par semaine aux personnes qui doivent bénéficier de l’aide d’urgence pour se loger. Une dizaine de personnes ont manifesté à ce sujet jeudi après-midi devant l’hôtel de ville. La porte-parole du FRAPRU, Véronique Laflamme, signale que Rimouski serait la première municipalité à imposer de tels frais au Québec. Madame Laflamme demande à l’administration rimouskoise de faire marche arrière et d’aller frapper à la porte de Québec pour obtenir une bonification de l’aide financière dans ce domaine.
De son côté, le maire, Guy Caron, estime qu’il s’agit de montants raisonnables, s’arrimant sur ceux de l’Office d’habitation Rimouski-Neigette. Monsieur Caron mentionne que la Ville offrira divers services aux personnes se retrouvant sans logement, dont l’entreposage de leurs meubles. Il fait remarquer que loger une personne dans un hôtel peut coûter jusqu’à 1400 $ par semaine.